Ecole libre de Poulseur

Projet éducatif et pédagogique

Objectifs éducatifs

Décret Mission : finalités de la Communauté Française

- Promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves.

- Amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle.

- Préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures.

- Assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale.

Projet éducatif des écoles catholiques

- La solidarité responsable

- L’intériorité

- La créativité

- Le respect de l’autre

- Le sens du pardon

- Le don de soi

- La confiance dans les possibilités de chacun.

Projet éducatif de l'école du Sacré-Coeur, objectifs généraux

- Promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves ;

- Amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place dans la vie économique, sociale et culturelle ;

- Préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, et ouverte aux cultures ;

- Assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale ;

- Aider à devenir des adultes responsables capables de vivre leur foi chrétienne.

 

L'école chrétienne poursuit les objectifs généraux

Former la personne : elle se propose de développer la personnalité toute entière de l’élève, en mettant chacun en rapport avec les œuvres culturelles, artistiques, littéraires, scientifiques et techniques. L’école accueille l’enfant tel qu’il est éduqué dans la famille. Elle l’aide à accéder à l’autonomie.

 

 

Former le citoyen : former l’enfant en vue d’une vie adulte dans une société démocratique fondée sur le respect des droits de l’homme.

 

Former l’acteur de la vie économique : assurer le développement des aptitudes nécessaires à l’insertion dans une vie économique et professionnelle.


Promouvoir dans sa démarche éducative les valeurs évangéliques : le respect de l’autre, la confiance dans les possibilités de chacun, le sens du pardon, le don de soi.
Offrir à chacun la liberté de construire sa propre identité en relation avec le Dieu de Jésus.

 

Ces objectifs sont communs à toute la communauté scolaire.

Les acteurs

Les élèves : ils sont les acteurs de leur propre formation ; ils formulent peu à peu leur projet personnel.

Les parents : ils doivent veiller à une éducation totale, personnelle et sociale de leur enfant. L’école ne peut réussir toute sa tâche sans les parents, comme ils ne peuvent la réussir sans elle.

Les directions : elles animent le projet éducatif. Elles en gèrent les ressources tant humaines que matérielles.

Les membres du personnel enseignant : ils apportent leur savoir et leur savoir-faire.

Les membres du personnel administratif et ouvrier : ils assurent la bonne marche de l’établissement.

Tous ont un objectif commun avec une volonté de communication, de concertation et de transparence.

Objectifs pédagogiques

 

Objectifs pédagogiques de l'école de la réussite

- Donner du sens aux apprentissages.

- Assurer la continuité dans les apprentissages.

- Respecter les rythmes individuels par la différenciation des apprentissages.

- Harmoniser les passages "maternelle – primaire" et "primaire – secondaire".

- Empêcher tout redoublement pendant le cycle.

- Conforter les équipes dans une dynamique de réussite.

- Associer les parents à la vie de l’école

- Favoriser l’ouverture de l’école sur son environnement.
(Extrait du décret « Missions prioritaires »).

Projet pédagogique du Réseau libre catholique

 

Les types de pédagogie

« Pour une pédagogie de l’école chrétienne fondamentale d’aujourd’hui »

Une pédagogie fonctionnelle centrée sur l’enfant, suscitant des dynamismes individuels pour réaliser un apprentissage dans un contexte significatif et dans des activités fonctionnelles.
Une pédagogie participative où le groupe d’enfants avec l’(les) adulte(s) sont partenaires dans le choix, l’organisation, la réalisation, l’évaluation des différentes activités à partir des nécessités, des besoins des uns et des autres.

Une pédagogie proposant des apprentissages qui respectent l’évolution de la pensée enfantine, respectueuse du type d’intelligence de chaque enfant, afin que chacun, par des voies qui lui sont propres, puisse atteindre le maximum des responsabilités (pédagogie différenciée).

Projet pédagogique

S’enrichir de la diversité des autres et devenir citoyen

L’école fondamentale chrétienne se veut être d’abord un lieu où les enfants et les adultes découvrent leur diversité sociale et culturelle comme une richesse à exploiter pour grandir ensemble.
Des temps et des lieux d’accueil sont gérés ensemble de façon à valoriser l’expression de cette diversité. Dans les activités, les échanges sont menés pour mettre en valeur les différentes sensibilités et les repères affectifs, culturels et cognitifs propres à chacun.

Le souci de comprendre l’autre et se faire comprendre traverse toutes les actions et démarches vécues, cela en cohérence avec l’esprit de l’Evangile. Les enfants et les adultes approfondissent la construction de leur dimension sociale. Ils s’engagent dans l’accueil de l’autre et le respect mutuel et vivent le plaisir du dialogue, de la participation et de la prise de responsabilité solidaire.

Ils assument les conflits inhérents à la vie de groupe et élaborent ensemble des moyens pour les gérer. En apprenant la réalité de la vie à l’école, ils apprennent aussi leur rôle de citoyen responsable dans la société. Cette construction de soi avec et par les autres, animée de la référence à Jésus-Christ, influence l’organisation de tous les apprentissages spécifiques dévolus à l’école.

 

Construire le savoir

Ainsi, l’école qui respecte chacun favorise un processus d’apprentissage dans lequel l’enfant est acteur, et non spectateur. Il est placé en situation où il doit se mettre en recherche en recourant à ce qu’il sait déjà, à ce qu’il sait faire mais aussi aux savoirs des autres. Il avance par tâtonnements. L’erreur est permise et devient un levier qui l’aide à s’interroger et à réorienter sa recherche pour progresser. L’enfant développe son intuition et sa créativité pour construire une ou des solutions.

Dans ce processus, l’enseignant a pour tâche de proposer, au départ, des situations problèmes qui interpellent l’intérêt et la curiosité de l’enfant, et qui le centrent sur les compétences et les connaissances à construire.
L’enseignant veille aussi à organiser l’aspect interactif de ces apprentissages. Il incite chaque enfant à partager, avec les autres, le chemin qu’il a suivi, les problèmes rencontrés et les solutions trouvées.

L’enseignant prépare les informations et les supports dont l’enfant pourrait avoir besoin pour dépasser l’obstacle rencontré. Il les propose adéquatement en fonction du cheminement de chacun.

 

Pratiquer l’évaluation formative (communication entre l’enseigné et l’enseignant)

Il s’agit d’une activité d’observation qui permet à l’enfant et à l’enseignant d’être plus conscients de l’apprentissage qui se réalise et de la manière de le mener à bien. On s’intéresse surtout à ce qui se passe quand l’enfant construit ses compétences et ses connaissances et non plus seulement à l’obtention d’un résultat, d’une réponse exacte d’emblée. En observant l’enfant, l’enseignant se rend compte des procédures utilisées et des obstacles rencontrés. Il peut ainsi lui proposer de nouvelles activités pour progresser vers l’objectif à atteindre.

L’enfant peut continuer à grandir, à se former ; il n’est plus purement et simplement sélectionné. C’est en cela que l’évaluation est appelée formative. Ce type d’évaluation se réfère au niveau de développement de compétences visées, mais aussi aux démarches les plus adéquates pour y arriver. Cette évaluation formative rend l’enfant acteur et responsable de son développement dans la mesure où elle s’accompagne d’une auto-évaluation.

 

Assurer la continuité des apprentissages en cycles

Apprendre nécessite du temps et construire des compétences est un processus lent et complexe exigeant plus d’une année scolaire. C’est pourquoi ; un « continuum pédagogique de 2,5 ans à 12 ans » est à mettre en place. Il est structuré en 4 périodes d’apprentissages appelées CYCLES.

Dans les cycles, les enseignants organisent les activités d’apprentissage de manière à faire progresser chaque enfant à partir de ce qu’il a déjà construit. Les enseignants gèrent en coresponsabilité les activités sur la durée du cycle. L’ensemble de l’équipe éducative est responsable du développement des compétences et de la construction des connaissances de 2,5 ans à 12 ans.
Cette structure en cycles devrait permettre à l’enfant de vivre une scolarité sans redoublement à l’intérieur de chaque cycle.

 

Différencier les apprentissages

Tous les enfants sont différents. Chacun a sa façon de rentrer dans l’apprentissage proposé, d’y réagir, de le mener à bien, de le vivre affectivement. Chacun à son rythme, sa culture, son degré d’obstination, ses limites de vigilance.

L’organisation de l’apprentissage ne peut se concevoir comme un déroulement standardisé. Il s’agit de proposer aux enfants de nombreuses situations avec, chaque fois, des modes d’approche différents : approche écrite, dessinée, orale, manipulée, jouée… nous permettons ainsi à chaque enfant de trouver les éléments qui sont nécessaires à sa progression.

Différencier, c’est aussi être attentif à varier les sollicitations en cours d’apprentissage pour que chacun progresse et aille le plus loin possible à partir d’où il est, et de sa manière de le faire.
Les enseignants ne privilégient plus une production finale dans un même laps de temps imparti pour tous. Ils valorisent les brouillons de chacun et poursuivent, individuellement, leur stimulation en conséquence.
Différencier, c’est donc croire qu’ils sont tous capables de progresser. C’est alors avoir la volonté de chercher les outils les plus pertinents pour surmonter les obstacles rencontrés.

 

Pratiquer un métier collectif

Les enseignants, avec tous les partenaires de l’école, sont solidairement responsables de la mission qui est la leur dans l’école en cycles. La collaboration de tous est requise pour aider l’enfant à développer les mêmes compétences de 2,5 à 12 ans et pour assurer le développement global, à la fois affectif, psychologique, moteur et intellectuel. Ces objectifs nécessitent d’articuler les activités d’apprentissage dans les différentes matières, de vivre des activités projets et des moments de liberté, de prendre en compte le potentiel de chacun.

Cela ne sera possible que grâce à un travail de concertation et d’ajustement permanent entre tous les enseignants. Les échanges et partages permettront de relier les activités pour que les enfants intègrent véritablement les compétences et connaissances visées.

 

Construire une communauté ouverte sur l’extérieur

L’école est un système dans lequel toute personne doit se sentir personnellement responsable de l’éducation de chaque enfant. Pour créer un même mouvement où tout le monde est impliqué et où chacun a son rôle à jouer (enseignants, parents, pouvoir organisateur, direction, partenaires socioculturels, enfants), il faut se donner du temps et des moyens. C’est à cette condition que va se développer, progressivement, le sentiment d’appartenir à une communauté engagée dans un projet collectif enrichi de la diversité de chacun.
L’école doit prendre en compte et considérer comme une richesse la variété culturelle des enfants qu’elle accompagne. C’est en s’appuyant sur l’histoire de chaque enfant qu’elle pourra l’aider à construire un avenir qui lui est propre.

Toutefois, l’école n’est pas seule. Elle doit tenir compte des réalités politiques, économiques et sociales et permettre à l’enfant de s’impliquer dans cette réalité et d’utiliser les ressources de son environnement.